20Minutes 19/05/11 - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
FESTIVAL DE CANNES, MALCOLM McDOWELL : "J'ADORAIS FAIRE PLEURER DE RIRE STANLEY KUBRICK" par Caroline Vié
CINEMA - La vedette d'«Orange mécanique» est à Cannes...
A 67 ans, Malcolm McDowell a gardé l'œil bleu et le sourire carnassier d'Alex, le héros ultra-violent d'Orange mécanique. Il s'est confié à 20 Minutes avant d'animer une master class à Cannes cet après-midi.
Vous n'en avez pas un peu assez de parler de Stanley Kubrick ?
Pour être tout à fait franc, il y a eu une période où j'en étais un peu lassé, mais me souvenir de nouveau pour les 40 ans du film me fait un plaisir immense.
Vous aviez gardé contact avec lui après le tournage ?
Pas vraiment. Il ne m'appelait que quand il avait un service à me demander comme de faire une présentation du film aux Etats-Unis. Peu d'acteurs ont eu l'occasion de tourner deux fois avec lui. A part Peter Sellers qu'il adorait car il improvisait naturellement sans demander d'indications à Stanley, ce qui permettait à ce dernier de se concentrer sur la technique.
Quel type d'homme était-il ?
Il vivait reclus et tenait à tout contrôler, mais il pouvait aussi être drôle. J'adorais le faire pleurer de rire au point qu'il était contraint de quitter le plateau en gloussant dans son mouchoir.
Avez-vous gardé un souvenir du tournage ?
Je n'ai conservé qu'une dizaine de chapeaux melon que j'ai fini par donner à des ventes de charité, où il se sont vendus pour une fortune.
Ce film était-il une bénédiction ou une malédiction pour vous ?
Son succès a été à double tranchant pour ma carrière mais, si c'était à refaire, je n'hésiterais pas ! C'était une expérience inoubliable.