TV Grandes Chaînes 17/02/2010

La sélection de ce mercredi : Mentalist by F.R

Mesdames, mesdemoiselles, vous serez sans doute encore nombreuses ce soir à suivre les aventures de Patrick Jane à partir de 20h45 sur TF1. Robin Tunney alias Teresa Lisbon, la boss psychorigide de Mentalist, décrypte un succès made in USA.

Comment expliquez-vous le succès de Mentalist ?
Je pense que les gens en avaient marre de voir des flics taillés comme des footballeurs américains sortir leur flingue à tout bout de champ ! Même lorsqu’on leur demande l’heure ! Patrick Jane a ceci de fascinant qu’il arrive toujours à ses fins rien qu’en faisant appel à sa puissance cérébrale. Après des années de pétarades à tout va, c’est rafraîchissant ! (rires)

Quid des mentalistes ? Pensez-vous que ces agents spéciaux capables de découvrir la vérité rien qu’en regardant les gens ont d’ores et déjà rejoint les rangs de la police ?
Les mentalistes existent probablement. Il y a sûrement des gens capables de « percer » l’âme humaine rien qu’en les observant, mais le mentaliste qu’incarne Simon Baker est un pur produit hollywoodien.

On a le sentiment qu’à Hollywood et en particulier dans les séries policières, l’irrationnel prend peu à peu le pas sur le rationnel...
Le héros de Mentalist n’a pas une approche irrationnelle, mais fonctionnelle. Il se sert d’éléments existants, concrets, visibles, tangibles pour se faire sa propre opinion. C’est sa sensibilité qui parle, son ressenti. En aucun cas, Patrick Jane évolue dans l’abstrait !

Comprenez-vous que des millions de femmes puissent être raides dingues de lui ?
Oui ! Et elles seraient encore plus amoureuses si elles savaient que dans la vraie vie, ce gars-là est un concentré de gentillesse ! Un gentleman « first class ».

A quel moment vous avez compris que vous étiez en présence d’un sex-symbol ?
En me rendant avec Simon à une convention. Je suis restée sourde pendant deux jours à cause des cris stridents !